⚰️ Japon : quand les morts n’ont plus de famille
⚰️ Japon : quand les morts n’ont plus de famille Face au vieillissement de sa population et à la désintégration du modèle familial, le Japon réinvente ses rituels funéraires. Une métaphore poignante d’une société en pleine mutation. 🧳️ Mourir seul au pays du culte des ancêtres : une nouvelle angoisse collective Au Japon, être oublié après la mort est plus qu’une triste perspective : c’est une véritable hantise sociale. Dans une culture où la mémoire des morts repose traditionnellement sur la transmission familiale, l’idée de devenir un « fantôme affamé » ( gaki ) errant faute de sépulture et de rituels inquiète de plus en plus de Japonais. Or, cette situation n’a rien d’exceptionnel : le nombre de décès non réclamés ou de tombes abandonnées (“akihaka”) est en constante augmentation. Au cimetière Tama-Reien, à Tokyo, les stèles bien entretenues côtoient des parcelles envahies par les herbes folles, parfois sans pierre tombale. Celles-ci appartiennent à des morts devenus « sans ...